Ah ! La raclette, ce bon plat d’hiver qu’on mangerait à s’en faire péter la panse !… Mais le saviez-vous ?
La raclette n’est pas toute jeune et ne s’est pas toujours appelée comme ça. On parlait alors à l’époque de fromage rôti. Il y a plusieurs siècles de cela quand le temps était bien froid, les bergers helvètes se réunissaient autour d’un bon feu avec leur festin de l’époque : du pain, du vin et du boursin (non, je déconne). Je reprends : du pain, du vin et du fromage. Un certain Léon aurait eu envie d’un repas chaud mais un peu compliqué sans ustensiles… IL eût néanmoins l’idée de faire cuire son fromage directement sur le feu. Merci Léon !!
C’est un plat convivial qui nous vient tout droit de Suisse. C’est un rituel ancré dans nos gênes. Il paraitrait qu’une bonne raclette favoriserait les échanges. Et oui “raclette” rime avec “fête”. Dîtes Merci aussi à la fromagerie Richesmonts, c’est grâce à eux que ce plat est si populaire en France. Ce sont les premiers à l’avoir introduit dans le pays. Ils s’associeront d’ailleurs avec la marque Tefal qui fabriquera le tout premier appareil à raclette en… 1975. Ce n’est pas si vieux que cela vous voyez.
Aujourd’hui la raclette se décline sous bien des formes. De la classique, on a introduit d’autres légumes que les pommes de terre… Allant jusqu’à troquer la charcuterie contre du saumon ou des crevettes. Et si vous voulez une raclette express ou que vous n’avez pas d’appareil, pas de panique ! Vous pouvez faire fondre le fromage sur les pommes de terre (en y ajoutant accessoirement de la charcuterie) soit à la poêle ou pour les feignasses comme moi au micro-ondes et le tour est joué !
Alors, elle est pas belle la vie ?!
